Thérapeute Humaniste ?

Les psychothérapies humanistes sont nées aux U.S.A. dans les années 50, sous l'impulsion d'Abraham Maslow, Carl Rogers entre autres dans la vallée de Palo Alto en Californie.

C’est d’ailleurs ce dernier qui crée L’approche centrée sur la personne (A.C.P.), en 1954.

 

Point de repère

Situé au carrefour de nombreuses influences et courants de pensée, elle remet l'homme au centre de la psychologie, contrairement au courant plus scientifique de la psychanalyse Comportementaliste beaucoup plus connue mais plus froide et déshumanisée.

Il s'agit donc, d'une orientation, d'un courant de pensée qui par principe demeure ouvert,

En s’adaptant à l'évolution des valeurs, elle refuse de rester figée en devenant une sorte de doctrine trop précise en évitant ainsi tout dogmatisme.

Elle reste donc par définition ouverte.

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Quelques chiffres

En France et en Europe, ce sont 50% au moins des psychothérapies courantes qui sont de type humaniste.

A titre comparatif, seulement 12% des psychothérapies sont des psychanalyses traditionnelles sur divan, et les TCC (thérapies cognitives et comportementales) sont de 10% à 15%.

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Une thérapie active

Entreprendre une thérapie humaniste c’est aussi en être acteur actif, ce qui explique un parcours relativement court (entre 1 et 3ans)

Le thérapeute s’implique complètement dans la relation, il apporte sa compréhension empathique.

L’absence de tout jugement aussi bien négatif que positif sur ce qu’apporte le patient, permet une approche centrée sur la personne.

Elles visent donc à retrouver une harmonie de la personne : physique, émotionnelle ou affective, cognitive, sociale….

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Principes fondateurs

• Faire ressortir l'idée du potentiel humain : toute personne a la capacité de s'autodéterminer et de grandir ;

• Reconnaître qu'il existe un processus vivant, un élan qui pousse à accomplir et à s'accomplir ;

• Elle implique l'engagement de la personne, sa responsabilité ;

• Elle n'oublie pas la liberté de l'individu ;

• Faire ressortir le respect de la créativité qui permet le développement personnel de chacun ;

• S'appuyer sur l'expérience, le vécu émotionnel, le ressenti des choses et de son propre corps ;

• Intégrer la dimension corporelle de la personne ;

• Mettre la relation patient/thérapeute au premier plan, avec un respect marqué pour le patient.